Daughter of the Moon Goddess est le premier tome d’un dyptique, The Celestial Kingdom Duology écrit par Sue Lynn Tan et publié aux éditions Harper Voyager. Le livre compte 512 pages.

A captivating debut fantasy inspired by the legend of Chang’e, the Chinese moon goddess, in which a young woman’s quest to free her mother pits her against the most powerful immortal in the realm.
Growing up on the moon, Xingyin is accustomed to solitude, unaware that she is being hidden from the feared Celestial Emperor who exiled her mother for stealing his elixir of immortality. But when Xingyin’s magic flares and her existence is discovered, she is forced to flee her home, leaving her mother behind.
Alone, powerless, and afraid, she makes her way to the Celestial Kingdom, a land of wonder and secrets. Disguising her identity, she seizes an opportunity to learn alongside the emperor’s son, mastering archery and magic, even as passion flames between her and the prince.
To save her mother, Xingyin embarks on a perilous quest, confronting legendary creatures and vicious enemies across the earth and skies. But when treachery looms and forbidden magic threatens the kingdom, she must challenge the ruthless Celestial Emperor for her dream—striking a dangerous bargain in which she is torn between losing all she loves or plunging the realm into chaos.
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Faites rouler les tambours, j’ai accompli un de mes objectifs livresques de cette année ! Je voulais lire avant la fin de l’année deux livres en paticulier : The Girl Who Fell Beneath the Sea de Axie Oh (la chronique est juste ici) et Daughter of the Moon Goddess de Sue Lynn Tan. C’est chose faite et j’en suis très fière ! Surtout que ce ne fut que de belles découvertes … Je vous raconte tout ça aujourd’hui !
Daughter of the Moon Goddess se passe dans un univers issu de la mythologie chinoise et s’inspire plus précisement du mythe de Chang’e, la déesse de la Lune qui aurait volé l’élixir d’immortalité de son mari, le légendaire archer Houyi et aurait donc été exilé sur la Lune en guise de punition. Cette légende est reprise et quelque peu modifié pour servir de base à notre histoire : Xingyin est en effet la fille de Chang’e et Houyi et va tout faire pour libérer sa mère qui n’a pas volé l’élixir et a donc été puni injustement.
Si vous n’êtes pas ou peu familier avec la mythologie chinoise, c’est l’occasion de découvrir un peu tout cela et en premier lieu grâce à une sublime carte dès le début du livre ! Plusieurs royaumes composent le monde des ‘immortels’ et obéissent à l’Empereur du Ciel. Ces royaumes sont plus ou moins en guerre avec les Démons. Vous l’aurez rapidement compris : dans ce livre se mêle la quête de Xingyin mais aussi des intrigues politiques et des moments héroïques. J’ai vu dans plusieurs commentaires que ce roman plairait aux fans de drama chinois. Étant donné que je regarde des drama chinois, j’ai reconnu à certains moments des similitudes et je pense que Daughter of the Moon Goddess ferait effectivement un bon drama.
I will never be free of my sorrow. And yet, I would do it again, even knowing all which came after because it meant I had you
Passons aux personnages. Je me suis beaucoup attachée à Xingyin même si au début j’ai eu un peu peur. Elle me parassait peu mature et prompt à ressasser beaucoup les choses, ce que je n’aime pas forcément chez un personnage, je préfère ceux qui vont de l’avant. Finalement, après les premiers chapitres, ça a été mieux, une sorte de grosse marche est passée pour elle et elle se prend un peu en main. Mis à part ça, le personnage évolue peu mais ça ne m’a pas dérangé.
En revanche, je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages secondaires. Ils ne sont pas nombreux : il y a Liwei, le prince héritier, Shuxiao, soldate et amie de Xingyin, le capitaine Wenzhi et éventuellement sa mère, Chang’e. Les autres personnages sont vraiment mineurs et peu explorés même si j’espère que certains d’entre eux (je pense à l’Empereur par exemple) seront exploités plus en profondeur dans le second tome ! En effet, le roman se concentre énormément sur Xingyin ce qui laisse peu de place aux autres personnages, je trouve.
Some scars are carved into our bones — a part of who we are, shaping what we become.
Mon seul ‘point noir’ dans ce roman a été la romance. Il y a une sorte de triangle amoureux mais il ne m’a pas tellement gêné que ça. En vérité, je n’ai pas été en mesure d’accrocher aux relations amoureuses de l’héroine. Ce n’était pas de l’agacement mais plutôt une forme d’indifférence. Je pense que c’est parce que la narration est à la première personne et que Xingyin raconte beaucoup les évènements. Ils ne sont donc pas forcément montrés et passent à travers un ‘filtre’. Cela fait beaucoup moins d’effet quand l’héroine racontre qu’elle a embrassé untel que lorsque le passage est décrit directement pour le lecteur … Je pense que cette méthode de narration a aussi provoqué une impression de facilité dans le déroulement des évènements. Ce n’est pas vraiment un défaut du livre qui m’a gêné dans ma lecture, plutôt un constat que je fais. Je me serais sans doute attachée beaucoup plus à certains personnages si la narration avait été faite un peu différemment !
Pour finir cette chronique, le traditionnel point anglais comme à chaque fois que je lis en VO ! e ne dirai pas que cette lecture a été simple. En effet, les scènes de combat ou les descriptions n’ont pas toujours été simples à comprendre. Personnellement, j’ai été aidée car grâce aux drama chinois, j’avais un peu de visuel en tête ce qui m’a aidé à comprendre où l’autrice voulait en venir à travers certaines descriptions. Je ne recommande pas ce livre à des lecteurs débutants en VO mais plutôt à des confirmés. Ou alors armez-vous d’un dictionnaire français – anglais et d’un traducteur automatique pour certaines scènes un peu délicates ! 🙂
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En conclusion : <3<3<3<3 Avec un univers riche et une intrigue avec de nombreux rebondissements, Daughter of the Moon Goddess a tout pour plaire aux amoureux de la fantasy. Je n’ai pas vu d’annonces pour la sortie en français, j’espère tout de même qu’il serait traduit car l’anglais n’est pas toujours accessible. Dernier commentaire : je me suis fait plaisir en achetant la version hardback qui est très belle avec une carte, des dessins à l’intérieur du livre et une couverture magnifique. J’ai vu de nombreuses éditions passer (dont celle de Fairyloot) qui sont également sublimes donc si vous voulez vous faire plaisir avec un beau livre, celui-ci est tout indiqué ! 🙂
Par Sophie.
La version de la Fairyloot me fait rêver… Quant à l’aspect mythologie chinoise, il me tente beaucoup malgré ton bémol sur la romance et des personnages secondaires encore peu développés dans ce premier tome.
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La version de la Fairyloot est magnifique … Quand à mon bémol, je pense qu’il est assez personnel, j’avi d’autres personnes avoir un ressenti très différent ! Il faut tester 😀
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Oui, ça reste toujours préférable 🙂
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