The Bone Witch est le premier tome de la trilogie du même nom écrite par Rin Chupeco et publié aux éditions Sourcebooks. Le livre compte 400 pages.
When Tea accidentally resurrects her brother from the dead, she learns she is different from the other witches in her family. Her gift for necromancy means that she’s a bone witch, a title that makes her feared and ostracized by her community. But Tea finds solace and guidance with an older, wiser bone witch, who takes Tea and her brother to another land for training.
In her new home, Tea puts all her energy into becoming an asha — one who can wield elemental magic. But dark forces are approaching quickly, and in the face of danger, Tea will have to overcome her obstacles…and make a powerful choice.
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J’ai enfin le plaisir de vous chroniquer ce livre que j’ai eu quelques difficultés à finir pour tout un tas de raisons que je vais pouvoir vous expliquer ! Je vais faire un peu différemment de d’habitude dans cette chronique et vous présenter un peu les bons points/points plus ambivalents/le point noir que j’ai trouvé à ce livre !
Le positif
L’univers
Est très riche et bien construit. J’ai beaucoup aimé le principe des ‘heartsglass’ (tout le monde possède un ‘coeur’ qui reflète ses émotions) ainsi que le système de magie avec les asha. Certaines choses sont basées sur une ou plusieurs cultures asiatiques (je l’ai lu dans un commentaire mais je ne sais pas laquelle précisément, n’ayant moi-même pas pu l’identifier. Si je trouve, je vous fais une annonce). J’ai beaucoup aimé également la place des Dark asha dans tout cela : les asha (ou sorcières) traditionnelles utilisent des runes pour manipuler les éléments naturels mais les Dark asha ressucitent les morts (j’adore ce genre de pouvoir dans une histoire, c’est trop classe). Elles sont à la fois craintes mais nécessaires pour lutter contre les monstres qui surgissent dans le pays et qui sont les conséquences d’une force maléfique (je ne vous spoile pas le mythe fondateur derrière tout ça …). C’est intéressant car il y a encore des mystères à élucider ainsi que des pays à visiter !
Les personnages
Je n’ai pas détesté de personnages même si certains m’ont laissé indifférente (le prince Kance ….). Notre héroine Tea occupe une place un peu à part que je développerai un peu plus tard. J’ai beaucoup aimé les relations entre les personnages : Tea avec son frère et avec certains Asha comme sa mentor Mykaela (que j’aurais aimé plus voir d’ailleurs), Polaire, Zoya et Althy qui arrivent un peu tard presque. L’histoire se met lentement en place donc certains personnages prennent du temps à arriver ou à prendre de l’importance mais ils permettent d’accélérer l’histoire et de d’étendre un peu notre vision au delà de Tea.
If women are encouraged to fight and draw runes and strive to be a man’s equal in those regard, then why can’t a man be encouraged to sing and dance and entertain as we do?”
“In Drycht,” I admitted, “men consider such trivialities beneath them. The performing arts are not a show of strength. They are a sign of weakness.”
“Then perhaps we should carve a world one day where the strength lies in who you are rather than in what they expect you to be.
Les points plus ambivalents
ou
sur le coup c’est frustrant mais avec le recul c’est intéressant
La double timeline
The Bone Witch est constitué d’un double histoire : il y a des passages où Tea a une vingtaine d’années et a été exilée. Elle raconte à un barde comment elle en est arrivée là – ce sont donc les chapitres dans le présent par opposition à ceux dans le futur. Où les chapitres dans le passé par opposition à ceux dans le passé. Bref vous avez compris, le but est aussi de se demander : comment on en est arrivé là ? Personnellement, je pensais que l’on aurait le fin de mot de cette double timeline à la fin du tome 1. Ce n’est pas le cas et à la fois ça a été une frustration mais aussi un soulagement que ce ne soit pas bâclé.
Pourquoi la frustration ?
Déjà, Tea est bien plus intéressante et badass dans le futur que dans le présent donc forcément, on a plus envie de la suivre dans le futur que dans le présent … Pas très pratique. Ensuite, et c’est un peu paradoxal, l’histoire s’auto-spoile. Forcément en suivant Tea du futur, on a des éléments de où l’autrice veut nous emmener mais on n’a pas le milieu. Si j’avais été avertie de cette narration un peu particulière, je pense que j’aurais pris plus de plaisir (et surtout plus mon mal en patience) en lisant le livre.
Donc le personnage de Tea et la construction de l’intrigue
Comme dit plus haut, le personnage de Tea a été sujet chez moi à des sentiments contradictoires puisque on a littéralement deux Tea dont une plus intéressante que l’autre. À la fin du livre, j’ai eu un aperçu de la Tea du futur donc je pense que cet aspect s’améliore dans la suite de la série. En revanche, ce sentiment se retrouve aussi dans l’intrigue puisqu’on en a deux : une qui parait assez classique pour le moment (qui consiste à vaincre les méchants tout en trouvant une solution pour ne pas mourir au passage pour résumer sans spoiler) et une autre plus originale où Tea n’est pas vraiment présentée comme l’héroine … Mais là encore, cette deuxième intrigue reste floue puisque nous n’avons pas le milieu c’est à dire le comment on en est arrivé là. Cela m’a même rendu un peu triste puisque l’on a une intrigue où Tea a plein d’amis et une autre où elle est détestée par les mêmes amis … sans transition. Les émotions du lecteur.ice sont un peu malmenées …
L’anglais
Je ne lis pas en VO depuis très longtemps mais mon niveau d’anglais est suffisamment solide pour que je m’en sorte en général. Mais cette fois-ci, peut-être à cause de tous les autres petits détails qui m’ont gênée, l’anglais m’a pesé. Il n’est pas plus difficile à comprendre que dans She Who Became the Sun ou Daughter of the Moon Goddess – qui sont d’un niveau normal je dirai – mais cela m’a demandé un effort supplémentaire de concentration. Je resterai sur ce mystère et je dirai que The Bone Witch est tout de même un livre que je recommande car c’est de la bonne fantasy même si être averti de certains points originaux ne fait pas de mal. En revanche, j’aurais pris plus de plaisir à le lire en français je crois …
I don’t know if I can claim to be good and principled,” she said softly, “but I know exactly what I need to do.
Le point noir
Une romance inutile à mes yeux
Il y a une ‘esquisse’ de romance qui ne sert vraiment à rien à mes yeux si ce n’est brouiller les pistes sur la personne avec qui Tea va réellement tomber amoureuse, sauf que cette personne, je l’ai grillé très vite. La romance n’a donc finalement que très peu d’incidence sur l’intrigue et parait juste accessoire et inutile. On apprend le nom de la personne dont Tea va réellement tomber amoureuse à l’avenir à la fin du livre et c’est censé arriver comme un plot twist ultime … sauf que j’avais déjà compris. Donc ça amène clairement des questions sur comment on en arrive là mais la double timeline servait déjà ce rôle … bref je n’ai pas du tout été convaincue par cette partie.
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En conclusion : <3<3<3 Je pense que j’ai été perturbée dans ma lecture de ce livre par des petites choses qui m’ont empêché de l’apprécier pleinement et c’est dommage car cela reste un bon livre de manière générale. J’ai d’ailleurs été très surprise en creusant un peu autour de la série : ce premier tome est sorti en 2017, et on en parle assez peu sur les réseaux sociaux, que ce soit en anglais ou en français. J’ai l’impression que son succès reste assez confidentiel et limité. J’ajouterai aussi que la série est considérée comme étant à la limite de la dark fantasy et même si ça ne se voit pas rééllement dans ce premier tome, au vu de la fin, je pense que cela se ressentira plus dans les tomes suivants. Je pense que je vais les lire d’ailleurs même si j’aurais sans doute pris plus de plaisir si ils avaient été traduits en français.
Par Sophie.
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Une réflexion sur “The Bone Witch tome 1 de Rin Chupeco”